samedi 23 juillet 2016

Le syndrome de Florence attendra


Le trajet



Après le passage du tunnel du Fréjus nous contournons Turin et sortons de l’autoroute pour pique-niquer à Asti, à l’ombre sur une place ancienne, premier contact avec les vieux murs qui font partie du charme de l’Italie. En repartant nous choisissons de passer par Gênes, l’itinéraire étant un peu plus court que celui qui passe par Parme, Modène et Bologne. L’envie de voir rapidement la mer joue également dans notre choix. Le choix ne s’avère pas judicieux. L’autoroute qui contourne Gênes est une suite de tunnels et d’embranchements qui desservent la ville. Les embouteillages nous auront fait perdre une bonne heure. Certes nous aurons aperçu la mer, mais de très loin, entre deux tunnels. Quand nous reviendrons de Rome dans 4 semaines nous passerons par Modène et Parme.



Florence


Nous n’y passons qu’une nuit mais nous voulons nous ouvrir l'appétit d’un séjour prochain. Le gps du téléphone nous guide jusqu’à l'hôtel (Titine n’a pas cette option non plus). Nous y laissons nos valises et filons au centre ville historique, très animé en cette fin d’après-midi. L’homme à la réception fait tous les efforts du monde pour nous parler français et nous conseillera efficacement pour aller manger une pizza.
Nous trouverons un parking payant sous la gare ferroviaire. Nos pas nous mènent d’abord sur la Piazza di Santa Maria Novella sur laquelle beaucoup de monde se croise. Il fait bon et c’est un bonheur de se dégourdir les jambes dans une ambiance plutôt festive et bon enfant. La façade de la basilique donne un avant-goût des décorations foisonnantes et colorées des bâtiments religieux. En suivant le flot des touristes nous arrivons à la cathédrale Santa Maria del Fiore. Il est trop tard pour admirer les bâtiments en pleine lumière mais le spectacle des décorations sur la façade et sur les murs est grandiose. La faim nous pousse vers une petite rue à la recherche de notre première pizzeria sur le sol italien.
Rassasiés nous rentrerons en passant par Mercato Centrale, aménagé en un ensemble de bars au premier étage sous la verrière, au dessus du marché. Les codes geek et branchés y sont respectés jusqu’aux horaires d’ouverture, de “10h00 à 00h01”. On y trouve un mélange d’étudiants, de touristes, de Florentins huppés. L’ambiance est sympathique, on y mange et on y boit dans la bonne humeur.
Nous reviendrons à Florence pour y passer plusieurs jours, nous donner le temps de visiter les monuments, de marcher jusqu’au Ponte Vecchio et de passer des soirées dans la douceur des vieilles rues animées.

Coté pratique


Sur l’autoroute, le prix du carburant prend allègrement jusqu’à 30% de hausse, comme les sandwiches ou l’eau dont nous boirons des litres sous un soleil de plomb dans notre Titine dépourvue de climatisation (un choix environnemental des filles lors de l’achat). Les prix sont rarement affichés avant que vous soyez garé à la pompe.
L'hôtel était accueillant et avait une chambre pour 4 personnes. (http://www.hotelcareggi.it/) Il faut rajouter au prix de la chambre une taxe par personne et par nuitée, ici de 2,5 € par personne.
La circulation italienne n’usurpe pas sa réputation. Le code de la route semble intégrer une part aléatoire, les indications sont optionnelles, le klaxon est indispensable et les sourires et amabilités font que tout fonctionne. Les places de parking sont rares. Bordées de bandes bleu vous pouvez vous y garer et c’est payant, bordées de bandes blanches, il s’agit de places réservées.
Au restaurant il faut ajouter aux prix de la carte un prix par couvert lorsqu'on mange sur place. Ce prix peut varier de 1 € à 3 € selon la classe de l’établissement. Bien sur, si vous emportez, vous ne payez que le prix indiqué sur la carte.

mardi 19 juillet 2016

Derniers préparatifs ...

D'ordinaire, les préparations sont une partie de plaisir. Retrouver les palmes rangées au garage depuis de trop lointaines plongées, regrouper la connectique des bidules électroniques qu'on pense indispensables, établir des check-list dont on sait quand on les écrit qu'elles resteront incomplètes, faire les derniers choix d'itinéraires, choisir une ville du parcours pour programmer un pique-nique, terminer enfin par un ménage pour revenir dans un appartement propre et rangé.
Le chat a compris lorsqu'il a vu les valises qu'il va être seul quelque temps. Il fait la gueule et cherche toutes les provocations et bêtises possibles.
Je fais rapidement la liste des problèmes et travaux qu'on s'était promis de finir avant le départ et qui sont repoussés à notre retour.


Tristesse et colère avant de partir, besoin de changer d'air.


Prévoir une voiture plus "Italienne"
Les préparatifs sont d'ordinaire un plaisir, la jubilation des derniers grains qui coulent dans le sablier du départ.
Nous sommes le 15 juillet et depuis le funeste feu d'artifice à Nice, l'ambiance est lourde, la colère est grande. La fin de la soirée a été consacrée à faire le tour des copains, collègues, anciens élèves de Nice ou de Cannes. Aucun ne manque, c'est déjà ça, mais quelle colère et quelle tristesse !
Il est grand temps de partir et d'aller faire le plein de sensations nouvelles, de s'emplir les yeux de soleil et de paysages, la tête de souvenirs. Les Italiens nous parlerons d'autre chose. Le réveil est mis à 5h30. 700 km nous séparent de notre première étape via le tunnel du Fréjus, Turin, Asti et Gênes.
Demain, nous dormirons à Florence.